Formation

2012: Formation professionnelle INP sur "les interactions entre la structure maçonnée et la peinture murale", avec Simona Sajeva

2003-2008
: Master Professionnel de Conservation-Restauration des Biens Culturels, spécialité peinture, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

2001-2003: Maîtrise d'Histoire de l'Art des Temps Modernes, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Università Roma 3, Italie (programme ERASMUS).

1998-2001: Double-licence Archéologie Médiévale et Histoire de l'Art des Temps Modernes, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

1998: Baccalauréat scientifique

Méthodologie de conservation-restauration

Description de l’oeuvre

Cette description vise à répertorier les caractéristiques techniques et les données informatives de l'oeuvre. Il s'agit en quelque sorte de la carte d'identité de l'oeuvre.

Les principaux éléments listés sont:
- le propriétaire de l'oeuvre
- le nom de l'artiste
- le titre de l'oeuvre
- sa date
- ses dimensions
- sa description succincte
- sa technologie (medium utilisé, support)
- situation de la signature
- inscriptions ou signes particuliers sur le revers pouvant constituer des indices historiques

Elaboration du Constat d'état

Le constat d'état est un moment essentiel de la conservation-restauration. Il permet de synthétiser toutes les informations que l'on peut tirer de l'observation de l'oeuvre (technologie et altérations) dans le but d'aboutir à un diagnostic.

Diagnostic

Comme en médecine, l'observation des symptômes aboutit à des hypothèses sur les causes de ces symptômes. C'est ce que l'on appelle le diagnostic. Il cible donc les causes de l'état de l'oeuvre observé lors du constat d'état.

Proposition de traitement

Le constat d'état et le diagnostic aboutissent à une proposition de traitement. Ce traitement peut, selon l'état de l'oeuvre, être minimal ou plus interventionniste. Il peut également concerner davantage la structure (support de l'oeuvre) que l'esthétique, ou le contraire. C'est au restaurateur de déterminer ce qui lui semble juste en s'appuyant sur le constat d'état et ses connaissances en Histoire de l'Art.
Le but principal d'une restauration est de rendre à l'oeuvre sa lisibilité, c'est-à-dire de rendre à nouveau possible l'épiphanie de l'oeuvre sans que l'oeil du spectateur soit gêné par des altérations.
Le choix qui s'opère au moment de la proposition de traitement exacerbe la question de la double-nature de l'oeuvre d'art (matière et image) et donne lieu à de nombreux débats et réflexions qui ont fait l'objet de plusieurs écrits sur la conservation-restauration (Cesare Brandi, Umberto Baldini, Paul Philippot etc...). Sans entrer dans le détail de ces propos, il convient d'insister sur l'importance du choix de traitement, de la responsabilité du restaurateur dans ce choix. Pour justifier sa position, le restaurateur pourra s'appuyer sur des principes qui sont à la base de notre déontologie occidentale: lisibilité de l'euvre comme on l'a déjà vu, mais aussi réversibilité et innocuité des matériaux, respect de l'authenticité de l'oeuvre.


2 commentaires:

  1. je suis absolument incompétent en ce qui concerne la restauration mais la méthodologie avec laquelle tu opères fait montre d'un grand professionnalisme.:)

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  2. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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