Formation

2012: Formation professionnelle INP sur "les interactions entre la structure maçonnée et la peinture murale", avec Simona Sajeva

2003-2008
: Master Professionnel de Conservation-Restauration des Biens Culturels, spécialité peinture, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

2001-2003: Maîtrise d'Histoire de l'Art des Temps Modernes, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Università Roma 3, Italie (programme ERASMUS).

1998-2001: Double-licence Archéologie Médiévale et Histoire de l'Art des Temps Modernes, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

1998: Baccalauréat scientifique

Peintures murales


- 2011
Opéra-Comique, Paris, peintures sur toile marouflées sur mur. Mandataire: Madeleine Hanaire.
Décrassage - allègement de vernis et des repeints - protection de surface - retouche.


 Avant retouche
Après retouche

Hôtel France-Amériques, Paris, peintures marouflées sur plafond. Mandataire: Madeleine Hanaire.
Décrassage, allègement du vernis et des repeints, mastics, vernis, retouche.




En cours de décrassage

Après intervention


Chapelle du Sacré-Coeur de l'église Saint-Hilaire d'Halluin: décrassage des peintures, mastics, vernis, reconstitution aux pochoirs, retouche. Chantier sous la responsabilité de Bérengère Goulard.


En cours de décrassage
- 2010
Voûte de l'Annexe de la Bibliothèque du Sénat à Paris: retouche des décors peints.
Chantier sous la responsabilité de Gabriela Szatanik-Perier.


Monument aux Morts d'Henri Marret (fresque) dans l'église de Fourqueux (78): retouche de la fresque, reconstitution par pochoirs de la partie inférieure (inscription en latin et noms des défunts).
Chantier dirigé par Corinne Prevost.



Chapelle de la Vierge de l'église d'Halluin (Nord Pas-de-Calais):
décrassage, allègement de vernis, retouche, vernissage final.
Chantier dirigé par Bérengère Goulard.

- 2009
Ancien réfectoire Vauban de l'Hôtel National des Invalides, Madeleine Hanaire mandataire.



Chantier de restauration des peintures sur bois de la mosquée Hadum de Gjakovà (Kosovo), dirigé par Tody Cezar, pour l'organisation Cultural Heritage Without Borders.



- 2008
Chantier de restauration des oeuvres d'art publiques du métro de Montréal (Centre de Conservation du Québec): peinture sur métal, sculptures en terre cuite, émail, et acier inoxydable.

- 2007
Chantier de restauration du retable en bois et stuc peint de l'église de Neuville-Bosc (Oise, Aurélie Nicolaus mandataire).

Thangkas

Restauration de thangkas dans l'atelier de Marion Boyer (http://www.restauration-thangka.fr).
Les thangkas sont des peintures sur toile libre d'origine tibétaine dont les différents constituants en font des peintures vraiment à part dans le domaine de la restauration.
Ce sont des oeuvres conçues pour être des instruments d'aide à la méditation transportables. Les thangkas sont donc pensés pour être roulés et accrochés facilement. Ainsi, le travail de restauration comprend le traitement du support (toile de coton en général), le traitement de la couche picturale (pigments à la colle), mais aussi du montage (pièces de tissus cousues) et du système d'accrochage qui font partie intégrante de l'oeuvre. Le thangka est donc un ensemble complexe qui fait appel à différentes spécialités de restauration: la peinture, les arts graphiques (finesse des décors proche du travail des enlumineurs), et le textile.

Peintures de chevalet

- 2011
Restauration de deux tableaux pour le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes.
Travail en collaboration avec Sylvain Blas. Restauration d'un panneau de bois de Watteau de Lille, Ivresse, et d'une peinture sur toile de Bruno Chérier, le Portrait de Carpeaux dans l'atelier de Chérier.


- 2010
Restauration de l'icône Saint-Seraphin-de-Sarov appartenant à l'église russe orthodoxe de Saint-Seraphin-de-Sarov (Paris 15ème): reprise des déformations par traitement en chambre humide; pose de bandes de tension consolidation du support remontage sur nouveau châssis avec un format plus grand (les bords pliés ont pu être récupérés et étaient en bon état); dévernissage; mastics; retouche; vernissage

- 2009/2010
Restaurations pour le département d'oeuvres modernes et contemporaines de l'Etude Cornette de Saint Cyr (Maison de Vente aux Enchères, Paris): oeuvres de Serge Poliakoff, Simon Hantaï, Gerard Schlosser, Moris Louis, Georges Mathieu, Jean Degottex, Miss-tic, Sayed Raza etc...

- 2009
Restauration de deux textiles peints de l'Ecole de Fontainebleau. Propriétaire privé.

Chantier de l'église Saint-Hilaire d'Halluin


Article paru dans le journal La Voix du Nord éditions locales, du 1er Juillet 2010.

Stages

- 2008 : Paris

Laboratoire du Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF)
  • Analyses et observation des phénomènes de vieillissement du blanc de zinc à l’huile...

Méthodologie de conservation-restauration

Description de l’oeuvre

Cette description vise à répertorier les caractéristiques techniques et les données informatives de l'oeuvre. Il s'agit en quelque sorte de la carte d'identité de l'oeuvre.

Les principaux éléments listés sont:
- le propriétaire de l'oeuvre
- le nom de l'artiste
- le titre de l'oeuvre
- sa date
- ses dimensions
- sa description succincte
- sa technologie (medium utilisé, support)
- situation de la signature
- inscriptions ou signes particuliers sur le revers pouvant constituer des indices historiques

Elaboration du Constat d'état

Le constat d'état est un moment essentiel de la conservation-restauration. Il permet de synthétiser toutes les informations que l'on peut tirer de l'observation de l'oeuvre (technologie et altérations) dans le but d'aboutir à un diagnostic.

Diagnostic

Comme en médecine, l'observation des symptômes aboutit à des hypothèses sur les causes de ces symptômes. C'est ce que l'on appelle le diagnostic. Il cible donc les causes de l'état de l'oeuvre observé lors du constat d'état.

Proposition de traitement

Le constat d'état et le diagnostic aboutissent à une proposition de traitement. Ce traitement peut, selon l'état de l'oeuvre, être minimal ou plus interventionniste. Il peut également concerner davantage la structure (support de l'oeuvre) que l'esthétique, ou le contraire. C'est au restaurateur de déterminer ce qui lui semble juste en s'appuyant sur le constat d'état et ses connaissances en Histoire de l'Art.
Le but principal d'une restauration est de rendre à l'oeuvre sa lisibilité, c'est-à-dire de rendre à nouveau possible l'épiphanie de l'oeuvre sans que l'oeil du spectateur soit gêné par des altérations.
Le choix qui s'opère au moment de la proposition de traitement exacerbe la question de la double-nature de l'oeuvre d'art (matière et image) et donne lieu à de nombreux débats et réflexions qui ont fait l'objet de plusieurs écrits sur la conservation-restauration (Cesare Brandi, Umberto Baldini, Paul Philippot etc...). Sans entrer dans le détail de ces propos, il convient d'insister sur l'importance du choix de traitement, de la responsabilité du restaurateur dans ce choix. Pour justifier sa position, le restaurateur pourra s'appuyer sur des principes qui sont à la base de notre déontologie occidentale: lisibilité de l'euvre comme on l'a déjà vu, mais aussi réversibilité et innocuité des matériaux, respect de l'authenticité de l'oeuvre.